[Interview] Ginger

C’est à l’occasion d’une de leur répétition, que nous avons pu nous entretenir avec le groupe Ginger, pour une séance interview et photos. Les 4 « lions » ont fini leur tournée en novembre au Splendid de Lille (avec The No Face) et préparent leur album. Sortie prévue début 2018.

Le groupe Lillois (Roubaisien pour être précis) est composé de 4 musiciens aux influences diverses : Frank au chant et à la guitare lead, Tim aux claviers, Baptiste à la basse et enfin Thomas à la batterie.


Salut les gars, tout d’abord on tenait à vous remercier de nous accueillir sur votre lieu de répétition. Pourquoi ce nom « Ginger » qui peut signifier gingembre ou rouquin en anglais ?

Franck : ça vient de moi à la base, c’était un surnom que j’avais. J’étais un petit rouquin. On cherchait un nom qui représente la musique qu’on fait, quelque chose d’énergique, le gingembre a ce coté excitant justement, parfaitement à l’image du groupe.

Thomas : Ginger c’est aussi un verbe (ndlr : to ginger up), qui veut dire « faire bouger ». Ca va très bien avec notre musique.

ginger

Votre groupe a été fondé en 2011. Comment a débuté l’aventure Ginger, qui en a été à l’initiative et comment vous êtes vous rencontrés ?

Franck : C’est une longue aventure… En fait ça a démarré sur un ancien projet, avec Timothée aux claviers. On voulait faire se rencontrer des gens qui viennent d’univers musicaux différents. Ça a démarré via les réseaux sociaux. L’intérêt du projet est de faire se marier plein d’univers différents avec une base rock et que tous les musiciens puissent apporter leur idées, leurs compétences afin que tout cela fusionne et qu’on trouve la bonne alchimie. On a relevé le défi et aujourd’hui on forme une super bande de potes. (Thomas nous a rejoint il y 4 ans, puis Baptiste, il y a bientôt 1 an.)

Vous venez tous d’univers musicaux différents (rock, soul, électro) mais ensemble, vous faites majoritairement du rock. La cohabitation n’est pas trop dure ?

Franck : C’est une grande richesse, mais c’est tout autant compliqué.

Thomas : En fait c’est très compliqué à mettre en place. En répèt. c’est une espèce de « rock-vintage-pysché-electro-techno-house » et après sur scène et en studio c’est plus construit.

Vous vous faites surnommés les 4 Lions … d’où ça vient  ?

Franck : C’est l’emblème du groupe, on cherchait un truc un peu « énervé et un peu roux » pour coller au nom Ginger et de toute évidence, le lion est apparu. Ensuite, on a dessiné le logo (Franck nous montre le lion tatoué sur son avant-bras) et ça a pris assez vite, en concert le public reçoit un tampon du lion à l’entrée et pour nous c’est un symbole important de rassemblement, comme une meute dans laquelle les gens se protègent mutuellement.

Vous avez déjà tourné 2 clips, y a-t-il d’autres projets de clips en vue ? Ou des festivals prévus pour le printemps et l’été? On pense notamment au Main Square que nous apprécions particulièrement dans le Nord.

Franck : Oui pour tout! Il a DES projets de clips et on est en pleine négociation pour les festivals, il y en aura c’est sûr. On aime bien bouger, il y aura des dates dans toute la France.

Votre dernier EP s’intitule “Get lost with me”. Pourquoi ce titre et ce visuel sur la pochette ?

Thomas : Le visuel de l’EP fait référence aux compilations de lois absurdes que l’on peut trouver sur le Netep ginger (par exemple en Alabama : il est interdit de transporter un cornet de glace dans sa poche arrière) Dans cette idée d’énergie, de mouvement et de faire bouger les choses, y’a aussi l’idée de ne pas rester sur ses acquis ou d’appliquer des choses (parfois des lois absurdes) par automatisme, sans réfléchir.

Franck : On trouvait ça plutôt marrant de faire référence à une loi stupide et on s’est dit, autant foncer tous ensemble dans ce grand bordel, d’où le « Get Lost with me » (Viens te perdre avec nous).

Vous avez prévu un album pour fin d’année 2017. Vous en êtes où ? Des infos à nous donner, nombre de pistes, des featuring …? Peut-on savoir dans quel studio il sera enregistré?

Franck : En fait l’enregistrement de l’album c’est un peu secret.. Si tu veux un scoop, on peut te dire qu’on va chanter aussi en français. Il est probable qu’une partie de l’album soit enregistrée à Londres car on souhaite travailler un son rock au plus près de la culture musicale anglaise qui a déjà produit un nombre impressionnant de groupes cultes. On veut s’inspirer de cette expérience du son rock anglais.

Avec vos univers différents, peut on s’attendre à quelques surprises, un titre plus soul, un titre plus électro ..?

Franck : je sais pas si on peut dévoiler des choses aujourd’hui mais on a pris beaucoup de risques sur cet album.

Thomas : Pour les surprises, il faut venir nous voir en concert! Il y a toujours des surprises lors de nos concerts…

Quels groupes actuels ou anciens vous influencent dans votre orientation musicale?

Tim : Je viens de l’électro, pour moi c’est Kavinsky, Justice et beaucoup d’autres.

Baptiste : Là on va s’intéresser au groove plutôt qu’au style, pour moi c’est Shakaponk.

Thomas : Moi je suis très rock américain avec des sons bruts voire « crades ». Mes influences sont les Foo Fighters, Audioslave, Soundgarden, le batteur Travis Barker et John Bonham (Led Zep).

Franck : J’ai une culture plutôt anglaise, mon groupe actuel c’est les Artic Monkeys. Sinon D. Bowie fait partie de mes références.

Vous avez joué en 1ere partie de Christophe Willem, devant un public plutôt familial. Quelques jours après vous assurez la 1ere partie de The NoFace, devant un public de passionnés. Pour ces 2 dates, comment avez vous été sollicités pour y participer ? Jouez vous différemment en fonction du public ?

Franck : Concernant le concert de The No Face, on a été pré-selectionnés par Live Nation puis c’est la tête d’affiche qui nous a choisi. Pour Christophe Willem, c’est grâce à notre victoire lors du Tremplin musical EMIX que nous avons obtenu ce concert. Finalement, on a l’habitude de jouer devant des publics complétement différents (on a joué en première partie des Wampas qui ont un style punk!) et on adore ça! Plus le public est compliqué à séduire et plus on adore! On fait ce qu’on aime faire et on joue avec la même énergie à chaque fois! et le retour de public est très positif.

Pour finir : 5 questions et 1 seule réponse possible :

  • Une ville ?  Nantes
  • Un artiste ou un groupe ? Frantz Ferdinand
  • Un instrument de musique ? Un clavier-guitare
  • Un sport ? le karaté
  • Un plat ? les M&M’s [rire]

Remerciements à Alexia (manager du groupe) pour l’organisation et Ginger pour leur disponibilité et leur sympathie.

Frank ginger

 

Interview, propos recueillis et photos par : Samuel B. et Vincent G.

Site de l’artiste : https://www.facebook.com/GINGERband/

novembre 26, 2017

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