Portugal. The Man + Steaming Satellites

Le Splendid vendredi 29 septembre 2017 : Portugal the Man + Steaming Satellites

1ère partie de soirée : Steaming Satellites – Rock indé en furie !

Deux cuillères à soupe d’orgues jazzy bien trempés, ajoutez-y un kilo de batterie afro-rock groovy, 200 ml d’une basse issue d’un généreux cuvé brut, un bouillon de guitare funky. Agrémentez le tout d’une voix bluesy, d’un zeste de flow frisant le rap. Enfin saupoudrez le tout de solos ensorcelants issus de chacun des ingrédients.

Et voilà ! Vous avez la recette d’un mets musical riche, fruité et addictif.

Equipement :

Batterie : C&C
Basse : ampli – Ampeg ; Instrument – type Fender ; Jeu – médiator
Guitares : ampli – Fender + Vox ; Type Gibson Jazz demi-caisse / Fender Jaguar
Claviers : Moog / Nord


 

2nde partie de soirée : Portugal the man – De la musique que de la musique

Le temps que les musiciens s’installent sur scène, le vidéo projecteur qui accompagnera le concert projette ce qui sera le crédo de la soirée « nous ne sommes pas très forts en blagues scéniques [c’est pourquoi on préfère vidéoprojeter notre univers et laisser place à la musique] ».

En guise de prélude, le groupe ouvre son spectacle dans la cosy salle du Splendid, sur une version instrumentale et progressive d’inspiration Metallica. Le ton est donné, il s’agit de mettre un peu de côté l’aspect pop psychée du titre Feel it still pour laisser libre cours à un rock progressif énergique et puissant. Le groupe qui aime aussi s’appeler The Lords of Portland s’appuie sur un solide batteur sur lequel se superposent : une basse qui tient ses fondamentaux, des synthés aux sonorités astrales, deux guitare alternant solos déments et une voix reconnaissable entre toutes.

Dans cette ancienne salle de cinéma, convertie pour notre plus grand plaisir en salle de spectacle, se sont mêlées images psychédéliques projetées en arrière-plan du groupe au charme digne d’un théâtre à l’italienne du Splendid.

Entre solos de guitares à la John Frusciante (Red Hot Chili Peppers) et danses folles du bassiste, le groupe nous a offert une performance quasiment ininterrompue d’une vingtaine de titres. Les transitions brillamment construites nous ont permis de traverser anciens titres et morceaux plus récents en passant par des cover comme Don’t Look Back in Anger (Oasis).

Un beau parti pris rock qui en a positivement surpris plus d’un.

 

Equipement :

Batterie : Dw
Basse : ampli – Ampeg ; Instrument – type Rickenbacker ; Jeu – doigts
Guitares : ampli – Fender + Vox ; Type Fender Jaguar
Claviers : Korg / Hammond

octobre 1, 2017